Description et notice du logiciel Analfin

Sommaire:

 

Objet

 

Ce logiciel a été conçu pour effectuer une analyse économique prévisionnelle d'une activité de transformation agroalimentaire. Il fournit au décideur ou à l'utilisateur des éléments de diagnostic chiffrés; cependant, il n'évalue pas à lui tout seul la faisabilité technico - économique d'un projet dans le temps. Il doit être utilisé conjointement avec d'autres éléments d'analyse: politiques, économiques, sociaux pour pouvoir décider de la vie ou de la survie d'un projet. Il a été adapté  pour des études de transformation agroalimentaire ce qui rend sa généralisation à d'autres activités malaisée. Nous avons cherché à rendre son utilisation conviviale, simple et adaptée à un grand nombre de transformation de produits agricoles. Si toutefois, des problèmes surgissaient quant à sa compréhension ou son utilisation, nous comptons sur les utilisateurs pour nous transmettre toutes remarques. L’objectif de ce guide est de définir dans un premier temps les termes employés dans les tableaux. Aussi, suite au paragraphe « Spécificités du logiciel » qui traitera les hypothèses émises quant à l’analyse financière, la partie « fonctionnement du logiciel » explicitera les caractéristiques informatiques du logiciel : installation, lancement... Le paragraphe « saisie des données » détaillera point par point la rentrée des données techniques et économiques. Il sera suivi de l’explication du contenu et des fonctions des tableaux de sortie.

 

Définitions Formules

 

 Rappel de définitions : elles ont en grande partie été inspirées des deux références suivantes : Guide pratique d'analyse de projets

 M. Bridier S. Michaïlof

Evaluation et choix des projets d’investissements

Economica

1995

 

Lexique de gestion

DALLOZ

A.     Ch. Martinet & A. Silem

1986

 

Amortissement

 Amoindrissement de potentiel subi par les valeurs immobilisées. L’amoindrissement s’explique par l’usure, le vieillissement, la désuétude, la caducité. En comptabilité, l’amortissement est la reconnaissance comptable en termes financiers de la dépréciation du matériel de production. La durée d'amortissement est égale à la durée de vie moins une année.

 

Besoin en Fond de Roulement (BFR)

Il correspond à l’avance permanente de fonds dans le cycle d’exploitation liées au décalage de règlement des clients et fournisseurs.

 

Charges Opérationnelles (CO)

Charges liées au fonctionnement de l’outil de production de l’entreprise. Elles sont fonction du degré d’utilisation et du rendement moyen employé pour mettre en activité le potentiel productif de l’entreprise (CF . Echelonnement de la production).

 

Charges d’Exploitation ou de Structure (CE)

Charges liées à l’existence même de la structure et de son outil de production. Elles sont en théorie indépendante de la production. Il a été fait une distinction entre les charges opérationnelles ( directement proportionnelle à la production) et les charges d’exploitation ou charges de structure. Or , il s’avère dans le cas de la mise en place d’une nouvelle activité que ces dernières évoluent également dans le temps.

 

Fonds Propres

Somme d’argent engagée par le promoteur pour l’activité entreprise à l’exception des dettes à long et moyens termes.

 

Impôt sur le bénéfice

L’impôt est dû sur le Résultat net de l'entreprise, déterminé d’après les résultats d’ensemble des opérations de toutes natures effectuées par l’entreprise. A distinguer de Patente.

 

Investissement

Acquisition de biens de production en vue de l’exploitation d’une entreprise et de dégager un revenu ou d’augmenter la capacité de production.

 

Patente

Impôt direct local.

 

Taux d’actualisation

Les tableaux 21, 22, 23 utilisent des valeurs actualisées (Voir paragraphe Tableaux de sorties) dont le taux est défini par l’utilisateur. Le principe de l’actualisation est qu’une somme d’argent immédiatement disponible est préférable à cette somme disponible dans 1, 2 ou 3 ans. Plus la date à laquelle une somme d’argent sera perçue est éloignée, moins la valeur actualisée de cette somme sera élevée. Le choix du taux d’actualisation: si l’entreprise s’autofinance largement, on retient le taux auquel cette unité aurait pu prêter ses fonds à l’extérieur. Si cette unité emprunte massivement, on retiendra le taux d’intérêt du marché. Dans la plupart des cas il s’agit d’un financement mixte et il faut donc effectuer la moyenne pondérée entre les deux taux précédemment cité.

 

Le taux de rendement interne (TRI)

Mathématiquement, c’est le taux d’actualisation qui annule la somme des flux financiers actualisés. Il donne une indication sur le taux maximum d’intérêt que peut supporter un projet si la totalité de ses besoins de financement est couverte par des emprunts. Aussi, ce critère dispense du choix d’un taux d’actualisation choix dans lequel intervient une part de subjectivité. Le taux de rendement interne équivaut au taux de rejet.

 

Le taux d’inflation et le TRI

Le principe d’actualisation est indépendant de toute notion d’inflation ou d’érosion monétaire. Mais cela ne veut pas dire que l’inflation est sans effet sur le taux d’actualisation et donc sur le taux de rendement interne. Le TRI donne une idée sur le taux d’intérêt moyen que peut supporter un projet. En période de forte inflation, cette interprétation peut conduire à des erreurs : le TRI est en effet généralement calculé à partir d’un échéancier établi en monnaie constante. Or les taux d’intérêts que l’on cite sont dans la plupart des cas définis en fonction d’une anticipation de l’inflation. Dans le cas où l’on peut retenir une hypothèse moyenne d’inflation applicable à tous les postes de l’échéancier de flux financiers, ce TRI en monnaie courante peut être calculé par la formule :

q = a + t (1 + a) où

a = taux de rentabilité interne en monnaie courante ;

t = taux d’inflation moyen (applicable à tous les postes de l’échéancier) ;

q = taux de rentabilité interne en monnaie constante.

Cette formule est utilisée par le logiciel dans les tableaux 21 et 22 (Voir Tableaux de sortie).On suppose donc que l'inflation est applicable à tous les postes de l'échéancier.

 

Soldes intermédiaires de gestion

 

Marge Brute (MB) ou marge sur coûts variables de production

Une marge correspond à la différence entre un prix de vente et un coût. La marge brute exprimée dans le logiciel équivaut à la différence entre les produits de l’entreprise et les charges opérationnelles. Valeur Ajoutée (VA)Différence entre la valeur de la production et la valeur des consommation intermédiaires qu’a exigé cette production. La valeur ajoutée correspond à la rémunération des facteurs de productions : Charges Opérationnelles et Charges d’Exploitation.

VA = MB – CE

 

Excédent brut d’exploitation (EBE)

EBE = VA - Impôts (sauf sur bénéfice)

 

Résultat d’exploitation (RE)

RE = EBE - Dotation aux amortissements

 

Résultat avant impôt (RaI)

RaI = RE - intérêts des emprunts.

 

Résultat net (RN)

RN = RaI - impôt sur le bénéfice

 

Capacité d’autofinancement (CA)

CA = RN + Dotation aux Amortissements.

 

Les spécificités analytiques du logiciel

 

La durée d’analyse

Elle a été fixée à cinq années en plus de l’année « 0 » dite de démarrage. Il sera également présenté une colonne « année de référence » présentant les valeurs économiques en rythme de croisière.

 

Le cycle de production

Une activité de transformation agroalimentaire peut être définie par unité de temps. Cette unité de temps est le cycle de production ( par exemple, le séchage des mangues sur une période de 18 heures). Afin d’estimer l’ensemble des produits et charges opérationnelles sur une année, les valeurs économiques basées sur un cycle de production sont multipliées par le nombre de cycles par an. Si le nombre de produits finis est supérieur à un alors il est nécessaire d'inscrire les autres matières premières dans le sous poste d'intrants.

 

Les emprunts

Il a été supposé que les emprunts étaient réalisés en fin d’année civile de l’année n. De ce fait, les intérêts sont reportés en année n + 1 alors que le capital disponible apparaît en année n dans le Tableau de Financement.

Le taux de BFR

Il est calculé sur la base de la somme des charges opérationnelles et d’exploitation. L’utilisateur saisira le taux de BFR (en % par rapport à CO + C) pour financer le cycle d’exploitation (dépenses courantes).La valeur du BFR sera le produit de ce pourcentage par la somme des charges opérationnelles et d’exploitation. Seul l’échelonnement du Fonds de Roulement est pris en compte dans le Plan de Trésorerie et la variation du Fonds de Roulement en année 1 est reportée en année 0.

 

Le fonctionnement du logiciel

 

Installation

Il suffit pour l’utilisateur de copier les fichiers suivants dans la fenêtre « bureau » de Windows 95 : Process.xls, Analyse.xls, Lancer.xls et Install.xls et de double cliquer sur Install.xls. Le répertoire « Analfin »se créera automatiquement et la copie des fichiers se fera automatiquement. Un decompressage des fichiers sera éventuellement nécessaire (Analfin.zip)

 

Lancement

Dans le cas d’une première utilisation, le fichier lancer.xls s’ouvre automatiquement. Autrement, il faut ouvrir le répertoire « Analfin » et cliquer sur lancer.xls.

 

Principe de fonctionnement

 

La saisie des données

A chaque tableau correspond un nombre fini de poste ; par exemple, concernant le tableau des investissements, les postes sont : le bâtiment, le matériel de process, le matériel annexe, le petit matériel, l’instrumentation et autres. A chaque poste correspond un nombre maximum de sous poste limité à dix. Ce sont les variables de ces sous postes que l’utilisateur saisira ; par exemple, concernant les charges opérationnelles , l’utilisateur saisira le nom, la quantité utilisée par cycle de production, l’unité et le coût unitaire. L’utilisateur devra donc au préalable reporter les valeurs des différentes variables dans des questionnaires consultables dans le paragraphe Questionnaires.

 

L’enregistrement des données

Les variables propres à l’entreprise analysée seront inscrites dans deux fichiers : Process.xls et Analyse.xls. En cliquant sur le bouton « Fermer tout » de la feuille principale, ces 2 fichiers seront enregistrés dans un répertoire portant le nom de l’entreprise dans le répertoire « Analfin » de la fenêtre « Bureau » sous Windows 95. Ainsi dans le cas d’un grand nombre d’analyses, l’utilisateur pourra aisément localiser les données.

 

La correction des données

Les feuilles de calcul possèdent des liaisons entre elles, il en de même pour les deux fichiers cités ci-dessus. Les feuilles sont protégées ; c’est à dire que les formules qui y sont inscrites ne peuvent être modifiées ou effacées. Les valeurs qui peuvent être changées (i.e. : les valeurs saisies dans les boites de dialogue) sont de couleur rouge. Une fois changée le calcul se refera automatiquement ou en pressant la touche F9 du clavier supérieur.

 

Utilisation du menu « Tableaux » dans la barre de menus

Le menu tableau dans la barre de menu possède plusieurs rubriques : l’interface, les produits, les charges d’exploitation, les investissements, la répartition annuelle des investissements, les amortissements et les ressources (ou scénarios).

·        L’interface : active l’interface.

·        Les produits : en sélectionnant ce menu une boite de dialogue apparaît en demandant le nom du produit fini à consulter. Le sélectionner le fera apparaître à l’écran.

·        Les charges d’exploitation : active la feuille sur les charges d’exploitation.

·        Les investissements : active la feuille sur les investissements

·        La répartition annuelle des investissements : active la feuille sur la répartition annuelle des investissements.

·        La répartition annuelle des amortissements : active la feuille sur la répartition annuelle des amortissements.

·        Les scénarios : une boite de dialogue apparaît demandant le numéro du scénario à consulter. En le choisissant, le fichier correspondant apparaîtra a l’écran.

·        Utilisation des menus dans les feuilles de calcul : Dans chaque feuille, il y a un bouton « imprimer », il imprime le tableau de la feuille ; la mise en page est déjà effectuée ainsi que la définition de la zone d’impression.

·        Les feuilles de produits : un menu non déroulant est disponible en haut de la feuille. En cliquant sur les boutons, le tableau sélectionné apparaît à l’écran.

·        Les feuilles de charges d’exploitation et d’investissements possèdent uniquement le bouton « imprimer ».

Les feuilles de scénario : la zone de menu des fichiers scénarios sont identiques d’une feuille à l’autre. Il suffit de cliquer sur le bouton correspondant pour faire apparaître le tableau voulu.

 

La copie des répertoires

En cliquant sur le bouton «Consultation et / ou changement  d'une analyse existante » du menu principal (interface) ; une demande est faite à l’utilisateur pour savoir s’il désire conserver les changements effectués lors de la consultation. Si oui, une copie du répertoire sera effectuée avec l’ensemble des fichiers contenus dans ce répertoire. L’utilisateur pourra également choisir un nouveau nom de répertoire. Nous vous conseillons de choisir le même nom d’entreprise en ajoutant le numéro de l’analyse correspondante au bout du nom.

 

Les impressions

Avant de saisir les données relatives aux scénarios une impression des tableaux de charges et investissements est effectuée afin que l’utilisateur puisse estimer les ressources nécessaires.

 

La saisie des données

 

Saisie du nom de l’entreprise

Le nom de l’entreprise sera inscrit en haut et à gauche de chaque tableau de sortie (Cf. Tableaux de sortie). De même un répertoire du nom de l’entreprise sera créé dans le répertoire « Analfin » et les fichiers correspondant à cette entreprise y seront enregistrés.

 

Saisie de la monnaie

La monnaie utilisée localement sera inscrite dans les tableaux ainsi que dans les boites de dialogue.

 

Saisie de la date

La date sera inscrite dans les tableaux d’analyse sur cinq an.

 

Saisie du taux d’inflation

Voir définition.

 

Saisie du nombre de produits finis

Le logiciel permet la saisie des variables relatives à plusieurs produits finis issus du MEME process ; c’est à dire pour un même investissement. Ces variables sont évidemment indépendantes d’un produit fini à l’autre : charges opérationnelles, montée en production, prix de vente, étapes de production... Les données saisies correspondent aux valeurs estimées d’un cycle de production.

 

Saisie données quantitatives de production

La saisie des données relative à l’activité de transformation se fait selon deux approches : une approche technique - saisie des données quantitatives de production, des étapes de la transformation et une approche économique - saisie des prix de vente des produits finis et des sous produits valorisables ainsi que des postes de charges opérationnelles.

La boite de dialogue « Données quantitatives de production » possède une rubrique Nombre de cycles par an. Voir schéma. La valeur de cette rubrique sera multipliée par les données économiques précédemment citées afin d’obtenir une estimation annuelle des intrants et des produits financiers.

Le calcul des produits de l’exploitation ainsi que celui des charges opérationnelles est basé sur les quantités de Matière première et produit fini saisies. Ces quantités sont donc les quantités avant tri pour la matière première et après stockage pour le produit fini.

 

Saisie des étapes de production

On y saisit le nom des étapes de la transformation, leur pourcentage ainsi que de l'existence ou non de sous produits valorisables à cette étape. Il est nécessaire de définir un Sous Produit Valorisable (SPV). C'est un produit issu du process (autre que le produit pour lequel est destiné l’investissement) et pour lequel une contrepartie financière ou équivalente est envisageable. S’il s’agit d’un échange économique n’employant pas la monnaie, la valeur monétaire de la contrepartie devra être évaluée et saisie dans la boite de dialogue prévue à cet effet. Une étape de la transformation se caractérise par : son nom son % de transformation (Voir schéma), l'existence ou non d'un SPV.

 

Saisie du prix des SPV

L'existence ou non d'un SPV est donné par la saisie précédente. Dans le cas où il y en a un, une boite de dialogue apparaît pour la saisie de son prix en monnaie locale par unité de masse.

 

Saisie des prix des produits finis (PF)

Le saisie du prix sera demandé en monnaie locale par unité de masse pour chaque produit fini vendable (Voir schéma)Un produit fini vendable se caractérise par son nom, son % de par rapport à la quantité de produit fini et par son prix.

 

Saisie de l’échelonnement de la production

Rappel : Le calcul des produits de l’exploitation ainsi que des charges opérationnelles est basé sur les quantités de matière première et produit fini saisies. Ces quantités sont donc les quantités avant tri pour la matière première et après stockage pour le produit fini. Les valeurs de montée en production devront alors tenir compte des invendus (dons d’échantillons...) pendant les premières années d’activités et des pertes au stockage pendant les cinq années. Un exemple: en rythme de croisière une unité produit 100 litres (l) de jus de mangue ; la première année elle produit 30 % de sa capacité nominale soit 30 litres ; mais elle en donne 10 pour faire connaître son produit : la valeur de la montée en production sera de 30 %. Les 10 l donnés apparaîtront dans le logiciel comme suit. Lors de la saisie du nombre de prix de vente par produit fini (nombre de produit finis vendables (PFV) ayant un prix de vente différent); il suffira de saisir un nombre de PFV + 1 auquel on attribuera un prix nul.

 

Saisie des charges opérationnelles (CO)

Le logiciel possède 5 postes de charges opérationnelles : la matière première, les utilités, les intrants, la main d’oeuvre et autres. Les CO se caractérisent par leur nom, leur unité, leur quantité utilisée par cycle et par leur coût. La boite de dialogue demande la saisie de chacune de ces rubriques.

 

Saisie des charges d’exploitation

Les charges d’exploitation ou charges fixes ont 5 postes : entretien, transport, frais de gestion, personnel et autres. La saisie des quantités, de l’unité et de la valeur unitaire est demandée par la boite de dialogue Charges. Ces charges sont calculées sur la base d’une année d’activité à 100 % de capacité. La rentrée des données relatives aux charges d’exploitation en rythme de croisière sera suivie d’une saisie de l’évolution de ces charges au cours des cinq années.

 

Saisie de l’échelonnement des charges d’exploitation

Voir définition. Nous avons supposé qu’au démarrage de l’activité, les charges fixes ou d’exploitation ne pouvait être considéré comme maximale. Un échelonnement de celles - ci est donc nécessaire. Les valeurs par défaut contenues dans la boite de dialogue sont les valeurs maximales de l’échelonnement de la production saisie lors de la saisie des données relatives aux produits finis pour l’année considérée. Par exemple - un même investissement permet la production de mangue et banane séchées. L’échelonnement de la production est pour les deux premières années de 25 et 50 % pour la mangue et de 35 et 45 % pour la banane. Les valeurs par défaut contenues dans la boite de dialogue saisie de l’échelonnement des charges d’exploitation seront donc : 35 et 50 % ; l’utilisateur ne pourra taper une valeur au delà de ces dernières.

 

Saisie du taux de BFR

Voir définition.

 

Saisie des investissements

Voir définition. Les investissements possèdent six sous - postes : gros œuvre, matériel de process , équipements annexes, petit matériel, instrumentation et autres. Le gros œuvre correspond aux bâtiments et frais annexes (construction bâtiment, agencement...); le matériel de process correspond au matériel de transformation (séchoirs...); le petit matériel correspond au matériel de process mais annexe à l’activité de transformation (conditionneuse...), l’instrumentation (par exemple les réfractomètres) et autres.

 

Les différents scénarios

Le logiciel a été prévu pour effectuer plusieurs scénarios de financement de l’activité de transformation. Une fois les charges opérationnelles, les charges d’exploitation et les investissements saisis, une impression des tableaux concernés s’effectue. L’utilisateur peut ainsi élaborer ces plans de financement. Cinq scénarios sont au maximum possible. Chaque scénario contient la saisie des impôt sur le bénéfice et de la patente, la saisie des emprunts, des apports personnels et des subventions. Voir ci-après. A la fin de chaque scénario, le logiciel demande si l’utilisateur souhaite enregistrer un nouveau scénario. Chacune des saisies précédemment citées seront enregistrées dans un fichier nommé AnalyseX.xls où X sera le numéro de l’analyse. Ce fichier sera contenu dans le répertoire du nom de l’entreprise.

 

Saisie de la patente

Voir définition. Le logiciel donne le choix entre saisir un pourcentage ou une valeur absolue annuelle pour l’impôt. Si le choix d’un pourcentage est effectué, cette taxe correspond à une taxe sur la valeur ajoutée. Dans le cas du choix de valeurs absolues, cette taxe comprendra la taxe sur la valeur ajoutée ainsi que d’autres qui ne correspondent pas à des taxes sur les bénéfices.

 

Saisie de l’impôt sur le bénéfice

Le logiciel donne le choix entre saisir un pourcentage ou une valeur absolue annuelle pour l’impôt sur le bénéfice. Dans le cas d’un choix de pourcentage, l’impôt résultant sera le montant de l’impôt sur le bénéfice. Dans le cas d’un choix de valeurs absolues, cette taxe devra comprendre le montant de l’impôt sur le bénéfice plus d’autres taxes assimilées à cette dernières.

 

Saisie des emprunts

La saisie des emprunts commence par une boite de dialogue demandant le nombre d’emprunts réalisés. Pour chaque emprunt, seront demandés : le montant du capital, le taux, le différé et la durée de remboursement et l’année d’emprunt. Voir les spécificités du logiciel.

 

Saisie des Apports personnels

Une seule boite de dialogue apparaît et la saisie des apports personnels se fait en valeur absolue. Ces valeurs sont reportées dans le tableau de financement.

 

Saisie des subventions.

Idem que précédemment.

 

Les tableaux de sortie

 

Tableau 1 : données quantitatives de production par cycle.

Il définit les quantités de matière première de produit fini, leur unité ainsi que leurs noms.

 

Tableau 2 : le cycle de production

Il définit la durée du cycle et le nombre de cycle par an

 

Tableau 3 : les étapes de production

Il définit les étapes de la transformation de la matière première en produit fini ainsi que le pourcentage de transformation de chaque étape et affiche les sous produit valorisables avec le pourcentage de sous produit par rapport à la matière première.

 

Tableau 4 : échelonnement de la production

Il détermine l’échelonnement de la production par unité de masse définie dans le tableau 1.

 

Tableau 5 : produits annuels de l'entreprise

Il énumère les produits et sous produits par l’entreprise pendant l’année avec une distinction entre la production d’un cycle et la production annuelle. Les informations par produit sont les suivantes : nom, quantités produites, unité, prix de vente, produits totaux par cycle de production et par année.

 

Tableau 6 : échelonnement des ventes

Ce tableau reprend les informations du tableau précédent en les multipliant par les prix de vente des PF et SPV.

 

Tableau 7 : les charges opérationnelles (Voir définition)

Il énumère les charges opérationnelles de la production : matière première, intrants, utilités, main d’œuvre, autres en spécifiant : leur nom, leur unité, la quantité utilisée par cycle de production, leur coût unitaire, le coût total par cycle de production ainsi que par année. Il exprime les valeurs des charges opérationnelles lors d’un cycle de production à 100 % de sa capacité.

 

Tableau 8 : échelonnement des charges

Ce tableau reprend les information du tableau précédent en les multipliant par le pourcentage de montée en production.

 

Tableau 9 : échelonnement total des ventes

Dans le cas de plusieurs produits finis, ce tableau énumère la somme total de produits finis et sous produits valorisables par année.

 

Tableau 10 : échelonnement total des charges

Dans le cas de plusieurs produits finis, ce tableau énumère la somme des charges opérationnelles par poste : matière première, intrants, utilités... et par année.

 

Tableau 11 : les charges d'exploitation

Ce tableau énumère les charges d’exploitation : entretien, transports, frais de gestion, personnel, autres. Les données du tableau sont : le nom, l’unité, le coût unitaire, la quantité utilisée par an, et le coût total annuel.

 

Tableau 12 : évolution des charges d'exploitation

Nous avons supposé que les charges d’exploitation n’étaient pas maximale lors des premières années d’exploitation : cf. Définition et formules. Ce tableau définit les charges d’exploitation pendant les cinq années d’exploitation.

 

Tableau 13 : les charges annuelles

Il établit la somme des charges opérationnelles ainsi que des charges d’exploitation. Il montre également le taux de BFR ainsi que sa valeur et son échelonnement.

 

Tableau 14 : liste des investissements

Il énumère les investissements par grand poste : gros œuvre, matériel de process, équipements annexes, petits matériel, instrumentation et autre en définissant le nom, la quantité, l’unité, la valeur unitaire, le coût total, la durée de vie la période d’amortissement et l’année d’investissement.

 

Tableau 15 : répartition annuelle des investissements

Il donne la répartition annuelle des investissements au cours de la durée d’analyse.

 

Tableau 16 : répartition annuelle des amortissements

Il donne la répartition annuelle des amortissements au cours de la durée d’analyse.

 

Tableau 17 : les différents emprunts réalisés

Il donne les informations relatives aux différents emprunts réalisés : capital, différé de remboursement, taux d’emprunt, durée de remboursement, les annuités, l’année d’emprunt, le capital dû, le capital remboursé, les intérêts, le capital total ainsi que les intérêts totaux au cours de la durée d’analyse.

 

Tableau 18 : les différentes subventions obtenues

Il donne le nom et le montant des différentes subventions obtenues par année.

 

Tableau 19 : compte de résultat prévisionnel

Il sert à faire ressortir l’excédent ou l’insuffisance d’exploitation qui sert de base à la détermination de la capacité d’autofinancement (voir définition) et du tableau de financement de l’entreprise.

 

Tableau 20 : tableau de financement

Le tableau de financement permet d’appréhender l’évolution de l’équilibre financier en mettant en évidence les principales grandeurs et variables financières : les investissements et les moyens de financement, les ressources de financement internes, l’évolution de la trésorerie.

 

Tableau 21 : analyse de rentabilité du projet

D’abord, l’analyse de rentabilité du projet se fait sur le calcul suivant : Produits de l’exploitation - Investissements - Charges totales. L’étude de ce tableau doit se faire en deux temps : d’abord si le projet présente une somme des flux financiers actualisés positive, il est alors intéressant d’un point de vue financier. Du fait de la difficulté du choix d’un taux d’actualisation (voir définition), ce tableau présente également le TRI (voir définition) qui donne une indication sur le taux maximum d’intérêt que peut supporter un projet si la totalité de ses besoins est couverts par des emprunts. Il présente enfin les TRI pour les différentes valeurs d’inflation et de coefficients d’actualisation. Rappel ; la définition du taux d’inflation donne le lien qui existe entre ce dernier et le TRI.

 

Tableau 22 : analyse de rentabilité des capitaux

Les mêmes remarques que précédemment peuvent être faites à l’exception que l’analyse de rentabilité se fait sur les capitaux (solde net de trésorerie - capital investi).

 

Tableau 23 : ratios d'analyse financière

Le ratio bénéfice sur coût.

Le rendement de l’unité monétaire investie correspond au quotient du montant cumulé des recettes, nettes des charges totales pour r1 (et des investissements pour r2) par le montant des investissements : En tenant compte des charges totales

r1 = ä (R - C) / äI

 

En tenant compte des investissements et des charges totales

r2 = ä (R - C - I) / äI

 

Le principal inconvénient de ce critère est qu’il pondère de façon identique les recettes, charges quelle que soit la période à laquelle ils surviennent. 1 million perçu dans 10 ans est identique à 1 million perçu immédiatement.

Le point mort ou seuil de rentabilité

C’est le niveau de prix de vente des produits finis (uniquement) pour lequel il n’y a ni bénéfice ni perte. Il s’obtient par l’égalisation de la marge brute et des charges fixes.

Ratios comptables

Ils permettent une appréciation dans un langage comptable de la rentabilité du projet. Ils sont calculé pour une année de croisière et ils ne font pas intervenir la technique de l’actualisation. Ils ne peuvent nullement être comparés à un taux d’intérêt ou a un réel taux de rémunération des capitaux. Ces ratios sont les suivants:

ratio n°1 :MB / investissements

ratio n°2 : Bénéfice après impôt / investissements

ratio n°3 : Capacité d'Autofinancement / investissements

 

Bibliographie

 

Comptabilité générale

C. Pérochon

Ed. FOUCHER

p. 1 – 167

1989

 

Lexique de gestion

DALLOZA.

Ch. Martinet & A. Silem

1986

 

Finance Prévisionnelle

A. Mikol

Presses universitaires de France

Que sais-je

 

Le plan comptable commenté

A. Mikol

Presses universitaires de France

Que sais-je

 

Les tableaux de financement et de flux

H. Stolowy

Presses universitaires de France

Que sais-je

 

Guide pratique pour la création et la gestion de la PME

Jeune Chambre Economique de Côte d'Ivoire

Organisation Locale Membre d'Abidjan

1984

 

Présentation et Guide d'utilisation de quelques logiciels d'aide à l'analyse financière

ENSIA / SIARC

Section des ingénieurs agroalimentaires pour les régions chaudes

C. Carlier

En collaboration avec les services de l'ONUDI France, le centre de Développement Industriel et le CEPAL de l'Ensia

1993

 

Cours de gestion des petits projets

Série Techniques comptables et gestion financière

n°4 : Compte de résultat / Bilan

Inades formation

1989

 

Guide pratique d'analyse de projets

M. Bridier S. Michaïlof

Evaluation et choix des projets d’investissements

Economica

1995

 

Programmation avec Visual Basic. Guide de référence sur Visual Basic

Microssoft Excel

1994